Immobilier en 2023 : un avenir incertain

immobilier en 2023

Immobilier en 2023 : un avenir incertain

Crise de l’énergie, conflits et incertitudes géopolitiques, relèvement des taux d’intérêt : le marché de l’immobilier est soumis à plusieurs phénomènes qui l’affectent de façon négative.

Le conflit en Ukraine en particulier a beaucoup touché le secteur. Il est difficile de prédire l’évolution de cette guerre d’où une importante incertitude qui a entraîné l’augmentation des taux d’intérêt. 

La crise énergétique que nous pouvons observer n’arrange pas les choses. Tous ces facteurs plongent l’Europe en général et la France en particulier dans de perpétuels questionnements. 

Il est difficile de déterminer l’évolution de différentes tendances. Et cela se fait ressentir dans le secteur de l’immobilier. Alors que 2022 tire à sa fin, il ressort que pour l’année à venir, le futur de l’immobilier est incertain.

 

2022 :  une année présentant un certain dynamisme

 

L’immobilier français a été plutôt dynamique en 2022. Le volume des opérations a été globalement similaire à celui de 2021. Il est même prévu que la barre de 1  million de ventes soit atteinte d’ici à la fin de l’année. Ce qui sera assez proche du niveau d’activité atteint en 2021.

Cette multiplication du nombre de transactions provient certainement des taux bas de prêts immobiliers qui ont pu être observés au cours de l’année. Le niveau de ces taux a permis à plus de personnes de remplir les conditions imposées par les établissements bancaires, d’assurance et les divers organismes de crédit.

De cette manière, plus de personnes ont pu avoir accès à l’emprunt et ainsi réaliser les achats immobiliers. Cela a rendu le marché plus attrayant. Beaucoup en ont profité pour faire évoluer ou se lancer dans des projets immobiliers. Cependant, les taux d’intérêt repartent à la hausse depuis un moment. Il est prévu que le taux moyen soit de 2,5 % dans les premiers mois de 2023.

En France, les prix ont augmenté de 5,7 % cette année. En termes de tendances, les achats de maisons ont grimpé de 6,5 % et les achats d’appartements de 4,7 %. Les zones rurales sont plus attractives avec des tarifs plus élevés de 8 %.

 

Qu’en sera-t-il de l’immobilier français en 2023 ?

 

Le prix et le volume des opérations en 2023 seront probablement bien différents de ce qui s’est passé lors des deux années précédentes. Concernant le volume des opérations immobilières, il n’est pas certain que le seuil de 1,1 million soit à nouveau atteint.

Les prévisions de ventes estiment le nombre maximal à 950 000 pour 2023. L’une des causes réside dans le fait que les Français seront probablement plus attentistes, l’inflation créant certaines réticences.

 

Une diminution des prix de l’immobilier est-elle possible en 2023 ?

 

La période de Covid-19 et les restrictions qui en ont résulté ont poussé les Français à investir différemment. Nombreux sont ceux qui se sont lancés dans l’immobilier, d’où une certaine montée de la demande. Mais la donne a changé récemment.

L’environnement actuel se caractérise par le relèvement des taux d’intérêt et le choc inflationniste. Les maisons et les biens avec espace extérieur en particulier sont devenus extrêmement coûteux. Dans un tel contexte, le marché immobilier pourrait continuer d’évoluer, mais plus lentement.

Les probabilités sont grandes que sur le marché français, les prix poursuivent leur hausse en 2023. De 3 % plus exactement. Mais il n’en sera pas de même pour toutes les zones géographiques.

Côté investisseur, le choc inflationniste et la limitation des loyers présagent une rentabilité plus lente. Les profits risquent d’être moins importants, ce qui peut aboutir à des placements annulés ou reportés.

Par ailleurs, la tendance haussière du marché de l’immobilier en 2023 ne devrait pas demeurer la même tout au long de l’année. Elle devrait finir par devenir plus stable. 

 

L’évolution des taux d’intérêt sera-t-elle plus stable en 2023 ?

 

En raison de l’importance de la demande, les taux d’intérêt étaient bas lors des six premiers mois de 2022. Un mouvement contraire devrait s’observer en 2023. Avec des taux d’intérêt revalorisés, la demande va très probablement baisser.

En conséquence, la hausse des taux d’intérêt va s’accompagner d’un prix total du crédit plus élevé. Les montants d’emprunts seront donc moins importants et les durées de remboursement seront plus longues. Ces facteurs entraîneront de la retenue chez les Français, moins enthousiastes à s’engager dans l’immobilier.

Les ménages n’auront plus la même capacité de répondre aux conditions de prêt. Il y aura donc davantage de refus de financement. Cela est déjà visible sur la fin de 2022 et devrait s’intensifier en 2023. Ainsi, les taux d’intérêt plus élevés seront accompagnés de la diminution du volume des transactions immobilières.

 

Quelles seront les tendances des prix de l’immobilier selon les villes en 2023 ?

 

En 2022, Paris a connu une diminution de ses prix à hauteur de 1,2 %. Cette baisse pourrait aller jusqu’à 3 % en 2023. Il se peut même qu’en septembre 2023, le seuil des 10 000 € par m2 soit atteint. D’autres villes risquent également de connaître une baisse : 1 % à Bordeaux et à Toulouse ; 2 % à Lyon.

Globalement, la hausse concerne surtout les grandes métropoles. De 2021 à 2022 déjà, l’inflation des prix était de 5,4 % dans l’ensemble des grandes villes du territoire français. De même, en zone rurale une tendance à l’augmentation a pu être observée. 5 % entre 2021 et 2022 plus exactement. Cela devrait se poursuivre en 2023.

Les changements qu’a connus le marché de l’immobilier en 2022 ne présagent rien de sûr pour 2023. L’environnement a beaucoup changé en l’espace de quelques mois. D’où la grande incertitude qui règne sur l’année à venir. Les tendances actuelles traduisent un certain équilibre. Ajoutée aux effets de l’inflation et des taux d’intérêt, la hausse conséquente des coûts de construction devrait aussi influer sur les prix.

En fin de compte, les données actuelles ne permettent pas aux acteurs du secteur de se faire une idée suffisamment précise de la direction que prendra le marché en 2023. En l’état actuel, il vaut donc mieux adopter la réserve sans céder au pessimisme.

Crise de l’énergie, conflits et incertitudes géopolitiques, relèvement des taux d’intérêt : le marché de l’immobilier est soumis à plusieurs phénomènes qui l’affectent de façon négative. Le conflit en Ukraine en particulier a beaucoup touché le secteur. Il est difficile de prédire l’évolution de cette guerre d’où une importante incertitude qui a entraîné l’augmentation des…

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